Décembre 2009

Le dernier mois de 2009 s’est montré plus doux que normal en plaine, mais plus froid que normal en montagne. En moyennant les différentes stations valaisannes, il en a résulté un mois presque normal côté températures. Le caractère dépressionnaire de décembre, avec des précipitations excédentaires et un ensoleillement déficitaire explique ce phénomène. Ce dernier fut d’ailleurs particulièrement marqué durant les fêtes de fin d’année.

Janvier 2010
Avec un déficit thermique de 1.4°C, le premier mois de l’année 2010 a été plus froid que normal. Il s’est même avéré comme le mois de janvier le plus rigoureux depuis 23 ans en Suisse. Le froid s’est révélé surtout marqué en altitude. Ces températures basses ont été accompagnées de sécheresse. En effet, les précipitations n’ont atteint qu’un tiers de la somme normale en Valais. Quant à l’ensoleillement, il s’est montré normal, quoique plutôt déficitaire durant les week-ends.

Février 2010
Avec un déficit thermique de 0.7°C, février 2010 s’est révélé un peu plus froid que normal en Valais. Le froid fut surtout marqué en altitude, alors que de légers excédants thermiques ont été relevés dans la plaine du Rhône. Comme les précipitations n’ont guère dépassé la moitié de la somme normale, il n’est pas étonnant que l’enneigement est resté un peu inférieur à la moyenne malgré un temps plutôt froid. Quant au soleil il a souvent brillé durant les week-ends (excédant de presque 30%).

Mars/avril 2010
Mars s’est révélé légèrement plus doux que normal. L’écart de température a atteint 0.5°C. La deuxième moitié du mois très printanière avec ses nombreuses situations de foehn a très largement compensé le début du mois glacial. Les précipitations se sont avérées déficitaires et sont essentiellement tombées durant la dernière décade du mois. Il faut encore souligner que la météo des week-ends a été particulièrement défavorable, avec des précipitations excédentaires, un ensoleillement déficitaire et des températures plus basses que normal. Par contre, durant les vacances de Pâques (1-11 avril), le temps s’est montré en moyenne très clément, avec des températures plus douces que normales, un ensoleillement assez généreux et des précipitations nettement déficitaires. Il n’est donc pas surprenant que l’enneigement à la mi-avril fut nettement inférieur à la moyenne (environ la moitié), notamment aux altitudes inférieures à 2000 mètres.